Je suis né à Sparte et disons que j'ai eu une vie paisible et mouvementé à la fois. Je n'ai pas connu mes parents pour être honnête, ils sont mort à ma naissance, j'ai été élevé par un paysan cultivant certaines terres pour le bien vu village. Il n'était pas souvent présent, mais il m'a inculqué des valeurs que je comptai bien prendre en compte et mettre en avant. J'étais assez apprécié dans mon village, on s'entraidait vraiment quand quelque chose n'allait pas, ce qui faisait de nous un peuple vraiment soudé. Mais je n'ai pas eu le temps de pouvoir profiter de ce genre d'hospitalité vu que je devins à mon tour un paysan auprès de l'homme qui m'a élevé en cultivant des terres avec lui. Tout allait vraiment bien, étant discipliné, j'apprenais assez vite et j'étais devenu un paysan tout autant apprécié que le simple homme derrière tout ça. Cette réputation dans mon village m'a permis de rencontrer une femme, une beauté pouvant rivaliser avec les dieux eux-mêmes. Elle a tout de suite attiré mon regard et je ne pouvais que prendre l'initiative d'aller la voir, lui parler. Et d'une chose à une autre, nous avions entamer une relation amoureuse vraiment unique, le couple parfait comme certains le disaient. Et ça, pendant des années.

A l'age de 22 ans, je continuai de cultiver les terres et ma femme s’occupait des soins. Elle avait appris à devenir une médicae grâce à vieille dame du village. Mais toute bonne chose ont une fin. Le soi-même, en rentrant, nous avions passé a nuit ensemble, une nuit que je n'oublierai pas. Sauf qu'elle fut écourté lorsqu'un signal fut donné par le chef du village qui annonçait que les ennemis arrivaient. J'avais entendu le récit d'un peuple rival s'en prenant souvent à mon village. Cette fois je ne pouvais pas rester sans rien faire, je rejoignais les rangs pour combattre à coté des guerrier sparte. La lutte fut sanglante, il y eut de nombreux mort. J'avais à ma plus grande surprise survécu, mais pas sans séquelle vu que je fus blessé à l'épaule assez violemment, mais pas mortellement. Sauf qu'il était hors de question que j'abandonne à cet instant. J'ai continuait à combattre jusqu'au dernier ennemi. J'étais à bout de souffle, j'en pouvais plus et le pire dans tout ça, c'est que quand je vis les romains débarquaient au même moment, j'ai assez vite compris qu'au final, les ennemis de Sparte étaient également des romains. Ils s'étaient associé au peuple rival pour mettre à feu et à sang mon village. Ma femme a été capturé sous mes yeux par les romains, je n'ai rien pu faire, j'ai tenté de réagir, de combattre encore et encore, mais rien à faire. Elle avait été enlevé avant que je ne tombe dans le noir total suite à un coup sur la nuque.

A mon réveil, je me trouvai dans une cité du nom de Capoue selon le médicus de la cité. D'après ce qu'il m'avait dit, j'ai été transporté jusqu'ici pour devenir un gladiateur. Je n'arrivai pas à y croire et pourtant c'est bien vrai. Quelques jours plus tard, après que médicus m'ait soigné, je fus acheté par le laniste du Ludus Ostinius. Au début ce fut assez difficile, j'étais vraiment arrogant et je me fichai de ce que les autres disaient, tout ce que je voulais, c'était revoir ma femme qui avait été vendue aux mines. Mais je ne pouvais pas, je devais vivre avec cette pensée en moi, ce qui n'était pas facile. Mais Doctore ainsi que Dominus ont fait en sorte que je sois celui que je suis désormais. Un gladiateur, un vrai ayant bénéficié de la marque de la fraternité. Depuis ce jour, je combat sans relâche avec dans l'espoir qu'un jour, je pourrai revoir ma femme en vie.
         

Je ne fais pas partie des énergumènes ou des personnes colérique, je suis plus du genre calme et réfléchi. On pourrait presque dire que je suis effacé, mais c'est faux, ça me permet d'observer et d'analyser le comportement des autres pour ainsi pouvoir agir en toutes circonstances, j'appelle ça l'intelligence. De nature patiente, il est assez facile pour moi de calmer mes ardeurs et mes envies assez rapidement, mais comme toutes personnes, ma patience à des limites également. Être une brute sans cervelle n'est pas quelque chose à laquelle j'aspire, les femmes pourront en juger vu la douceur dont je fais preuve envers elles. Mais attention, derrière mon coté disons "Doux" et "attentionné", je suis d'une détermination sans égale, je ne baisse jamais les bras et je ne recule devant aucun défi malgré ma blessure à l'épaule. Quand je veux quelque chose, je l'ai, tout simplement parce que c'est le seul moyen de réussir dans la misérable vie que nous autres les gladiateurs avons. Je sais prendre sur moi, mais quand ça va trop loin que ça soit envers moi ou un de mes proches, je n'hésite pas à intervenir et dire ce qu'il faut quitte à me prendre des coups. Le respect est une chose innée chez mon peuple et je compte bien garder les valeurs qu'on m'a appris. Mais pour constater tout ça, il faut bien creuser parce que je garde le mystère sur mon passé, ce qui me donne des fois un air dur et froid.